Primaires, où voter à Reims

Pour compléter le précédent post, voici la liste des bureaux de vote pour les primaires sur Reims :

Pour les électeurs du canton de REIMS 1, les électeurs des communes de Tinqueux, Ormes et Thillois votent à la salle VAUCHAMPS, rue Vauchamps à TINQUEUX.
Pour les autres électeurs de REIMS 1 (Ville de Reims), les électeurs des bureaux 1,2,3,4,5,6, et 7 votent à l’Hôtel de Ville de Reims
Ceux des bureaux 8,9,10 et 11 votent à l’école 39,rue de Courlancy.

Pour les électeurs du canton de REIMS 2 (Ville de Reims), les électeurs des bureaux 12,13,14,15,16, et 17 votent à l’école 2, rue de Bétheny
Pour les autres électeurs de REIMS 2, les électeurs des bureaux 18,19,20,21,22 et 23 votent à l’école 2, rue d’Archiac.

Pour les électeurs du canton de REIMS 3, les électeurs des bureaux 24,25,26,27, 28 et 29 votent à l’école 8, rue du Ruisselet
Pour les autres électeurs de REIMS 3, les électeurs des bureaux 30,31,32 votent à l’école3, rue de Louvois

Pour les électeurs du canton de REIMS 4, les électeurs de Bétheny votent à la mairie annexe du Petit Bétheny
Pour les autres électeurs de REIMS 4 ( Ville de Reims), les électeurs des bureaux 33,34,35,36,37 et 38 votent à l’Ecole 15 Bd des Belges

Pour les électeurs du canton de REIMS 5, les électeurs des bureaux 39,40,41,42,43 votent à l’école 8, rue du Dr Billard
Pour les autres électeurs du canton de REIMS 5, les électeurs des bureaux44,45,46,et 47 ainsi que les électeurs de Bezannes votent à l’Ecole, 9 rue Joliot Curie

Pour les électeurs du canton de REIMS 6, les électeurs des bureaux 48,49,50, 51,52,53,et 54 votent à l’Ecole, 1, rue Gerbault
Pour les autres électeurs du canton de REIMS 6, les électeurs des bureaux 55,56,57,58,59 et 60, votent à l’Ecole, 13 rue de l’Adriatique

Pour les électeurs du canton de REIMS 7, les électeurs de Cormontreuil, , St Léonard, Taissy et Trois puits votent Salle Victor Hugo (Mairie) à Cormontreuil
Pour les autres électeurs de REIMS 7,( ville de Reims) les électeurs des bureaux 61,62,63,64 et 65 votent à l’Ecole 5 rue P. Mougne.

Pour les électeurs du Canton de REIMS 8, les électeurs de St Brice et Champigny votent à l’ancienne école,rue de Luzarche à St Brice Courcelles
Pour les autres électeurs de REIMS 8 (ville de Reims), les électeurs des bureaux 66, 67,68,69,70 et 71 votent à l’Ecole 330, rue P.V. Couturier.

Pour les électeurs du canton de REIMS 9 (ville de Reims), les électeurs des bureaux 72,73,74,75,76, et 77 votent à l’école 1, rue d’Avranches
Pour les autres électeurs du canton de REIMS 9, les électeurs des bureaux 78,79,80,81,82 et 83 votent salle Vauban

Pour les électeurs du canton REIMS 10, les électeurs des bureaux 84,85,86,87,et 88 votent à l’Ecole, 29, rue Desbureaux
Pour les autres électeurs du canton de REIMS 10, les électeurs des bureaux 89,90,91,92, 93 et 94 votent à l’Ecole, 119 rue du Mont d’Arène.

et pour les autres bureaux dans la Marne, je vous invite à vous rendre sur le site de la fédération de la Marne du Parti socialiste

 

Reims, une ville rassemblée autour de son tramway

Les 16 et 17avril derniers, Reims a fêté l’inauguration de son tramway. Après des mois de travaux et de gènes occasionnées par le chantier, les Rémois ont enfin pu le découvrir et se l’approprier.
Ces deux jours de fête ont été un véritable succès populaire avec des milliers de Rémoises et de Rémois, de tout âge, de tous les quartiers et de tout milieu, venus participer en famille ou entre amis aux différentes festivités et animations organisées dans la ville. Reims s’est ainsi rassemblée dans la fête autour son tramway. L’araignée KUMO, le spectacle pyrotechnique du Groupe F ou la participation de nombreuses associations tout le long du tracé du tramway demeureront dans la mémoire de nombreux Rémois comme les grands moments de ce week-end.
En mars 2008, nous nous étions engagés à créer des évènements festifs, populaires et de qualité. Ce week-end de fête témoigne d’une part que la parole donnée a été tenue et d’autre part que fête populaire peut aussi rimer avec spectacle de qualité et ambition culturelle.
La réussite de cet évènement nous aura presque fait oublier l’attitude sectaire et peu responsable de Catherine VAUTRIN et de l’UMP rémoise, qui boycottèrent cette inauguration. En effet, comme trop souvent depuis le début mandat, l’opposition municipale UMP a préféré la polémique et le coup politicien aux intérêts de Reims et des Rémois. Elle a aussi marqué par ailleurs le peu d’attachement qu’elle porte au tramway, aux évènements rassemblant les Rémois et au respect des traditions républicaines. Ils ont voulu gâcher la fête, mais se sont en fait privés de ce que Reims peut offrir de plus beau: l’image d’une ville solidaire, rassemblée, dynamique et ambitieuse. Tant pis pour eux!

Tribune des élus socialistes de la Ville de Reims

Le trio perdant

Tribune des élus socialistes de la Ville de Reims, publiée dans le VRI d’avril

Trois enseignements des élections cantonales des 20 et 27 mars :

–          L’échec de l’opposition municipale :

L’opposition municipale (UMP-Modem) avait fait le choix d’aborder les élections cantonales en privilégiant les attaques tous azimuts de l’action de la municipalité.

Les résultats des deux tours des élections cantonales ont fortement sanctionné ce discours. En effet, Jean-Marie BEAUPUY et Jean-Marc ROZE, membres éminents de l’opposition municipale engagés dans ces élections, ont tous les deux été battus. C’est donc la stratégie même de l’opposition municipale, menée par Catherine VAUTRIN, qui est de fait condamnée par les Rémoises et les Rémois.

Par ailleurs, nous demeurons convaincus que cette stratégie de polémiques populistes et d’attaques systématiques, choisie par la droite rémoise est irresponsable. Elle est même dangereuse, car, loin de rallier à elle les électeurs, elle les pousse vers les extrêmes et l’abstention. C’est ce qui s’est passé.

 

–          Une forte abstention :

Même si l’UMP a tout fait pour désintéresser nos concitoyens à ce scrutin, cette faible participation des Rémois et des Rémoises les dimanches 20 et 27 mars nous interroge tous.

–          La montée de l’extrême-droite :

Nous ne pouvons que déplorer la présence dans deux cantons Rémois sur les cinq renouvelables du Front National au second tour et condamner l’attitude, là encore, irresponsable de l’UMP Rémoise et de Catherine VAUTRIN en particulier. Le refus de choisir entre une gauche républicaine et une extrême-droite, dont l’histoire nous rappelle son vrai visage, est proprement scandaleux, fait fi des valeurs républicaines que nous croyions à tort partagées et témoigne de l’impasse, tant stratégique qu’idéologique, dans laquelle la droite rémoise s’enferme.

Etre un responsable politique, c’est choisir et se battre pour des valeurs. A Reims, l’opposition s’y refuse… Nous le regrettons.

A Reims, l’UMP termine 3ème

C’est donc hier soir à 20h que la campagne des élections cantonales à vraiment débutée.

Sur le plan national, mais encore plus localement, c’est l’abstention qui frappe. Attendue, je dirais même voulue. Non couplée à un autre scrutin comme c’est le cas d’habitude, nous n’avons vu aucune campagne civique d’inscription sur les listes électorales ou d’incitation au vote. Combien de personnes ont-elles découvertes qu’il y avait une élection simplement l’avant-veille en ouvrant leur enveloppe… Et Claude Guéant, qui en sa qualité de désormais ministre de l’intérieur nous montre depuis quelques semaines son vrai visage, de prendre cet argument pour justifier la réforme territoriale… Là, en l’entendant je me suis dit que le gouvernement mettrait toute son énergie pour inciter les électeurs à se rendre aux urnes le 27 mars. Ou pas.

Le meilleur commentaire que j’ai trouvé pour synthétiser la situation, c’était dimanche soir sur twitter avec le camarade Pierre Kanuty, conseiller régional PS en Ile-de France :

« La droite a joué la dépolitisation et la lepénisation. Elle récole l’abstention et la montée du FN »

Je ne dirai pas mieux, nous verrons plus clair dimanche prochain.

Dans la Marne, le FN est présent au second tour dans 11 cantons sur 22. Mais tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour l’UMP locale, puisque Catherine Vautrin annonce que dans la Marne la droite aurait mieux résisté qu’ailleurs.

Revenons à Reims. Cinq cantons renouvelables.

Pour synthétiser, de nouveau (les résultats sont publics, ils étaient aujourd’hui dans l’Union et facilement disponible sur le web).

Le PS (et divers gauche) se qualifie sur les 5 cantons. Ce n’était pas évident, sur Reims  6 par exemple le FN est 3ème avec tout de même 19,5%.

Le FN se qualifie au second tour dans deux cantons, le 8ème (face à Alain Lescouet, DvG) et le 9ème face à Virginie Coez (PS). Sur ce dernier canton (cf mon précédent post), Thierry Maillard arrive en tête, ce qui objectivement aura été la mauvaise surprise de ce premier tour.

L’UMP est donc éliminée sur deux cantons, qualifiée sur 3.  Mais c’est la gauche qui est sanctionnée et plus encore la gestion de l’équipe municipale. Vous suivez ? Moi non…

C’est Arnaud Robinet, députée UMP de la Marne qui réalise le meilleur score de la droite locale avec 39,9 sur le 6ème canton. Mais il déclare ce lundi dans l’Union « je suis un peu déçu de mon résultat ». On le comprend. Ce canton vote traditionnellement à droite, et avait été gagné par le PS en 2004 en triangulaire. Au premier tour les candidates UMP et divers droite avaient fait 45,9%. Arnaud Robinet nous explique qu’ici aussi c’est une « sanction de la municipalité en place ». Ah. Le FN passe de 12,54% en 2004 à 19,5%. 

La droite perd 6 points, le FN en prend 7. La candidate PS, Zara Pince, fait un score de 21% dimanche dernier, Francis Hénon 25,86%, mais le total gauche était de  38,26% en 2004, contre 40,3% aujourd’hui. La gauche progresse sur ce canton, mais plutôt au profit des écolos. L’UMP est en baisse, au profit du FN. Puisqu’on vous dit que c’est une sanction de l’équipe municipale et Adeline Hazan ! Mais bon, comparaison n’est pas raison, l’abstention n’avait été « que » de 45,16% en 2004…

Terminons en regardant la situation non plus canton par canton, mais sur Reims globalement. Le rapport de force gauche-droite est le suivant : 44% pour la gauche, 36% pour la droite et le centre, 20% pour l’extrême droite.

Catherine Vautrin ce soir annonçait, pour confirmer cette théorie qu’il faut tenter d’ancrer dans les esprits, que le PS à Reims ne passait pas la barre des 20%. Mon ami Stéphane Joly, Europe Ecoogie – Les Verts et adjoint au maire, a rapidement fait le calcul ce matin. Je n’ai pas vérifié mais je lui fait confiance en la matière :

– Le PS sur Reims (intra-muros) fait 23,38%

– et l’UMP 19,41%, derrière le FN à 21,04%

Donc je ne sais pas ce que donnerons les résultats du second tour dimanche, mais je sais que nous n’avons pas vécu la même journée du 20 mars.

Je sais surtout que je ferai campagne avec conviction pour les candidats de gauche qualifiés au second tour, pour Damien Landini, candidat sur le canton où je suis électeur (Reims 1), Virginie Coez contre le FN sur le canton Reims 9, Alain Lescouet également contre le FN sur Reims 8, Zara Pince sur Reims 6, Alexandre Tunc sur Reims 3.

Les mensonges de la droite rémoise

Tribune publiée par le groupe socialiste de la Ville de Reims dans le VRI de mars

Lors de chaque conseil, municipal comme communautaire, dans chaque tribune la droite rémoise, UMP comme Modem, distille les mêmes contre-vérités, insinuations et attaques politiciennes.

Catherine Vautrin, qui cumule désormais en plus de ses mandats de députée et vice-présidente de l’Assemblée nationale les fonctions d’avocate dans un cabinet d’affaire, nous promettait une opposition constructive.

L’aigreur est mauvaise conseillère pour ceux qui ne semblent pas avoir admis le résultat des urnes de mars 2008.

Nous faisons face une droite revancharde, un clan qui quotidiennement cherche à délégitimer l’action de notre municipalité.

• Contrairement à ce qu’affirme la droite, nous n’avons pas augmenté les taux des impôts locaux cette année, pas plus que depuis le début du mandat, à la différence d’autres villes dirigées par l’UMP, tel Nice. Rappelons aux rémois que la hausse aura été de 107,92% entre 1995 et 2008 !
• Nous dénonçons l’attitude hypocrite qui consiste à dénoncer à Reims une mesure soutenue par Mme Vautrin à Paris : ainsi la Taxe pour la Publicité Extérieure (TLPE), votée deux fois par Mme Vautrin, à l’Assemblée nationale et en Conseil municipal. Il en est de même pour la TEOM, dont l’opposition a reconnu qu’elle aurait été obligé de l’instaurer !
• Enfin nous ne pouvons qu’être surpris des récentes attaques sur le coût des festivités du tramway et 800^ème anniversaire de la Cathédrale. Nous portons avec ces festivités, populaires et de qualité, l’ambition d’une ville rassemblée, fière de son passé et tournée vers son avenir. Rappelons-nous le coût de l’inauguration du TGV en 2007 : 1,1M€. Et le 60^ème anniversaire du 7 mai 1945, en présence de la Ministère Michèle Alliot-Marie en 2005 : 904 122,34€ ! Mais là il ne faudrait pas critiquer, car alors c’était la droite aux commandes.

Nous œuvrons au quotidien pour l’ensemble des rémois, la droite ne semble qu’être tournée vers ses propres intérêts et les échéances de 2014.

Tous en mouvement pour la culture

Jeudi, je participais à mon premier conseil d’administration de l’ORCCA, Office régional culturel de Champagne-Ardenne. Le 6 mai était une journée de mobilisation nationale d’actions pour défendre l’art et la culture. A cette occasion, les structures culturelles rémoises nous ont présenté l’appel « Tous en mouvement pour la culture« .

TOUS EN MOUVEMENT POUR LA CULTURE

Au mois de décembre prochain aura lieu une nouvelle édition du Festival Reims Scènes d’Europe.
Cet événement foisonnant, à l’image de la diversité artistique de la ville, témoigne combien l’art est vivant, combien les artistes et les lieux de culture portent en eux la vitale nécessité que les œuvres se créent, s’exposent, se transmettent au public le plus large.
Cependant, l’élan enthousiaste qui nous réunit autour de ce projet ne saurait masquer notre inquiétude quant aux menaces politiques nationales qui pèsent aujourd’hui sur la culture, notamment à travers :
▪ La réforme des collectivités territoriales : c’est-à- dire la création d’une nouvelle collectivité issue de la fusion entre la région et le département, qui ne pourrait plus intervenir librement dans le domaine de l’art et de la culture, qu’ils financent aujourd’hui autant que l’Etat.
▪ La révision générale des politiques publiques qui affaiblit le Ministère de la Culture.

Par la restriction des moyens qu’elles vont imposer, ces réformes remettent en cause la diversité et l’existence même des œuvres à venir. Là où nous demandons un plan de relance et de développement, le Ministère des Finances parle de retirer 30 millions d’euros au seul secteur de la création dès 2011.
Le malaise que suscite cette politique va bien au-delà d’une seule revendication d’intérêts catégoriels. C’est en effet la question de la place de l’art et de la culture dans notre vie quotidienne qui est posée. Cette place ne sera préservée qu’à la condition que soient urgemment retrouvées les valeurs qui fondent le sens du service public.
Pour cette raison, l’ensemble des structures partenaires du Festival Reims Scènes d’Europe – La Comédie de Reims – Centre dramatique national, le Manège de Reims – Scène nationale, la Cartonnerie, le Grand Théâtre de Reims, Césaré – Centre national de création musicale, Djaz 51, Nova Villa – s’associent à la journée nationale d’actions pour défendre l’art et la culture,

jeudi 6 mai 2010, à Paris et en régions.

À l’occasion de cette journée d’actions nous lançons un appel au public et aux responsables des collectivités territoriales et de l’État pour l’organisation d’une grande journée d’information et de débats autour de ces questions fondamentales qui engagent l’avenir de notre société, à la rentrée prochaine, avant le lancement de nos saisons.

Césaré, Centre national de création musicale
Djaz 51, Jazz et musiques improvisées
La Cartonnerie, Scènes de musiques et cultures actuelles
La Comédie de Reims, Centre dramatique national
Le Grand Théâtre de Reims, Scène lyrique
Le Manège de Reims, Scène nationale
Nova Villa, Festival Méli’Môme

En vrac #1

En vrac, des petits posts, brèves, commentaires, lectures et lien vers d’autres blogs, articles…

Nouzonville, l’avenir du socialisme se trouve dans les Ardennes. Vous en doutez ? Vous ne savez pas où se trouve Nouzonville ? Et bien c’est ici, et ici.

Solférino, filière d’excellence ! Toutes mes félicitations à deux anciens collègues de la rue de Solférino, Pierre Kanuty élu conseiller régional d’Ile de France et Thierry Le Pesant en Poitou-Charentes. Rappelons que le siège du PS aura accueilli quelques illustres figures de la scène politique, tels Jean Glavany, Bertrand Delanoë, Claude Bartolone…

La voix est libre. Jean-Paul Bachy, Président de la région Champagne-Ardenne, sera l’invité de l’émission politique hebdomadaire de France 3 Champagne-Ardenne ce samedi. Vous pouvez poser vos question ici.

Enfer et paradis. A voir, au Musée des Beaux Arts de la Ville de Reims, l’exposition Foujita Monumental ! , jusqu’au 28 juin. http://expofoujita.reims.fr